Qui est Léa ?

Léa aime le son
elle suit les courants d’air
elle en est un elle-même*
elle les enregistre les partage
Ici pas d’agenda, d’actualité fraîche ou plus d’actualité/ décrépie
mais des ambiances qui racontent
La rue, des paroles, des gens,des couineries ou couinements.

Envie de titiller des tympans, mais surtout de les rendre contents.
*Promaja, prononcé promaïa, signifie courant d’air, dans tous les Balkans.

D’autres langues pour présenter Léa


LE PROJET

Ce site de son vient d’une envie de partager des montages sonores que l’on ne sait où diffuser : pas à la radio car ils sont dans la mauvaise langue, pas sur des écrans parce que les traductions s’affichent sur des vidéos sans images : un simple support pour ces petites phrases en blanc sur le noir, qui nous aident à comprendre. Pas dans les médias parce qu’ils sont trop longs, ou trop courts, pas assez factuels, ni pragmatiques. Et puis on m’a dit un jour, que créer, ça part d’une idée, qu’il faut le réaliser, mais aussi diffuser. Sinon, c’est inabouti. D’où un site Internet, que Yoann, alias « La petite boîte », s’est entrepris à faire – par des codes, des logos, des scanners et du Html dévoués à servir les balades sonores de Léa. Yoann, je le connais des Balkans, meme provenance que Promaja, le nom de Léa, un courant d’air venu de là-bas aussi. Et puis il y a Nardo, dans les Alpes. En fonction de l’inspiration, il griffonne le sonore. Libre de dessiner ce qu’il veut. Libre, plutôt « presque » libre. Parce que quitte à faire de l’expérimental, on s’est dit avec Nardo : « tentons la liberté surveillée ». Quelques règles, mais pas trop d’impératifs non plus. Car la liberté complète gêne la créativité. Hormis les sons de Léa, il dessine pour divers journaux ou sites, des « canards » qui coulent, mais pas tous, CQFD tient le coup.
Le projet évoluera. Puisque mon père le dit : y’a que les imbéciles qui changent pas d’avis.

Moi, je suis documentariste, radio, et presse. Et le son, souvent, déborde des heures de travail, j’ai l’enregistreur dans le sac, à défaut de portefeuille. Il accompagne les idées, et capte les langues du monde, comme le farsi, l’ultime langue que j’apprendrai après l’albanais, que je balbutie timidement. Les langues me passionnent.. Encore plus, ceux qui pratiquent ces langues me passionnent, les gens de la Terre. Le temps, les moments où ils rient, s’engueulent, font des discours, s’aiment ! C’est large. Trop large. Il n’y a donc pas de rubrique. Je n’ai pas réussi à les classer.

Bonnes écoutes.

Et si vous avez l’occase, écoutez le son du sucre qui tombe dans le thé. Mon son préféré. Parmi tous les sons du monde. Tant qu’à faire.

POUR ÉCRIRE À LÉA / lea@leapromaja.net

@LeaPromaja sur Twitter